Les diagnostics immobiliers réalisés dans les logements à vendre ou à louer portent sur des domaines très divers avec comme objectif d’évaluer le potentiel des biens en termes de sécurité, de santé publique, de décence et de protection de l’environnement. Mais qu’en est-il du confort ? Quelles seraient les conclusions d’un rapport de diagnostic immobilier relatif au confort s’il existait ? Les résultats d’une étude Ipsos récente, initiée par une association qui œuvre pour la qualité des logements, nous éclairent sur le confort des logements actuels.
Votre logement à vendre et à louer en Loire-Atlantique ou en Vendée est-il confortable ?
Le 2 juin dernier ont été publiées les conclusions d’une enquête Ipsos demandée par l’association Qualitel et elles sont catégoriques : en l’espace d’un demi-siècle, les logements sont devenus plus confortables. Le confort évalué au sein d’un millier de logements représentatifs, par 75 enquêteurs et sur la base de cent indicateurs, se traduit notamment par l’amélioration de leur configuration de leur aménagement : un extérieur (balcon ou terrasse) dans la majorité des appartements (plus d’un sur deux), presque un tiers de plus de surfaces vitrées dans l’habitat collectif et individuel, au moins deux placards intégrés dans la moitié des logements, meilleure isolation thermique, meilleurs dispositifs de chauffage dont de plus en plus à source d’énergie renouvelable (un quart), fenêtres à double ou triple vitrage et équipées de volets dont plus de la moitié roulants, etc.
Des logements plus confortables à l’heure actuelle mais il reste encore des progrès à faire
Malgré tout, beaucoup d’éléments de confort dans les logements restent encore à améliorer. Réduction des espaces de rangement en raison de la disparition progressive des caves et des greniers, fenêtres inexistantes dans bon nombre de salles de bain (eau chaude aussi ou lenteur dans la distribution, donc gaspillage), présence d’humidité (moisissures dans les salles de bain visibles à l’œil nu dans presque 20 % des logements), absence de dispositifs de sécurité au niveau des portes principales (40 %) et des fenêtres (plus de deux tiers), absence de connexion internet ou d’une connexion de qualité, pas de mise en accessibilité pour les personnes âgées ou handicapées, pas suffisamment d’ascenseurs, etc.
Sous un autre angle, un diagnostiqueur immobilier contribue aussi à l’amélioration du confort des occupants d’un bien. Le confort passe aussi par un logement sain (diagnostics amiante et plomb, diagnostic termites, ERP, diagnostic assainissement), des installations domestiques électriques et de gaz sans anomalies (diagnostics électricité et gaz), une bonne performance énergétique (DPE) et une surface habitable ou privative suffisantes (mesurages loi Boutin et Carrez). En plus, nombreux sont aujourd’hui les diagnostiqueurs qui évaluent aussi les parties communes des copropriétés (DTA, DTG) et le potentiel de mise en accessibilité des bâtiments (diagnostic accessibilité handicapé).
